Tour de France de la Santé. Etape de Die.

Après plus de 30 étapes, celle de Die, qui s’est tenue le 15 avril, a été un succès.

Lors du débat public qui a suivi la présentation du représentant de la coordination nationale, Joseph Maalouk, de nombreuses interventions sont venues de la salle. Le thème, « L’hôpital public en moyenne montagne », n’a pas été séparé du contexte national, avec l’austérité renforcée appliquée à la sécurité sociale et aux hôpitaux, et celui de l’hôpital de Die.

Difficultés d’accès aux soins pour des raisons financières, dépassements d’honoraires dans le privé ont été abordés, ainsi que le temps d’attente pour obtenir une consultation externe en ophtalmologie et  en cardiologie (9 mois pour cette spécialité vitale). Mais il a aussi été souligné une nouvelle spécialité : l’urologie.

La préoccupation a été bien sûr l’avenir de la maternité à laquelle est liée la chirurgie. Nous sommes en effet à 14 mois de la décision à venir après le sursis de 30 mois obtenu le 15 décembre 2012 grâce à l’action la population portée par l’intervention des élus.

Des experts de l’IGAS sont venus mais le rapport est resté confidentiel dans le bureau de la ministre.

La solution ne peut exister dans le seul cadre des textes existants. Elle est d’ordre éminemment politique puisqu’il s’agit de vies humaines et, non seulement d’aménagement du territoire, mais d’accès à l’hôpital de Valence (2 heures au moins pour les plus éloignés). La mise en place d’un SMUR, qui figure parmi les hypothèses coûterait 1 million d’euros par an, ce qui aggraverait encore le « déficit » justifiant d’autres fermetures.

Non, ce qu’il faut, c’est l’attribution des autorisations de fonctionnement pour cinq ans afin que les postulants aient une visibilité suffisante et un financement particulier pour les hôpitaux de moyenne montagne, comme celui de Die.

Philippe Leeuwenberg (conseiller général et vice-président du Collectif), Joseph Maatouk (Coordination nationale) et Jean-Pierre Rambaud (Président du Collectif)

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