Si l’on considère que leur fermeture devait intervenir au 31 juillet 2011, c’est une avancée à mettre au compte des luttes de la population (manifestation du 2 avril, barrage routier du 15 juillet et les nombreuses actions passées), des 5 500 signataires de la pétition et de l’argumentation que nous avons largement développée dans la presse et les tracts.
Ce délai nous laisse plus de temps que prévu et nous allons le mettre à profit pour poursuivre la lutte dans la durée.
Cela dit, rien n’est réglé sur le fond et l’incertitude continuera pour les femmes enceintes, celles et ceux qui ont besoin (ou potentiellement besoin) du service de chirurgie et, tout particulièrement, pour le personnel qui doit pouvoir travailler dans la sérénité et se projeter dans l’avenir, sans épée de Damoclès sur la tête.
D’autre part, rien n’est indiqué quant aux moyens de fonctionnement à donner à ces deux services, tous deux « déficitaires » . Un mot que nous bannissons puisqu’il s’agit d’un manque à gagner dû notamment à la tarification à l’activité qui les plombe. Il faut donc un financement spécifique qui prenne en compte la nécessité d’avoir à Die, comme ailleurs, un service public de santé qui réponde aux besoins de la population, des vacanciers et de tous ceux qui peuvent en avoir potentiellement l’utilité : randonneurs, skieurs l’hiver, accidents de la circulation, personnes âgées fragilisées, etc…
L’exception géographique liée au temps de parcours et l’égalité devant les soins, pour toutes et tous et sur tout le territoire, doivent prendre le pas sur la rentabilité financière.
Nous continuons donc à réclamer des autorisations de fonctionnement pour cinq ans. C’est d’ailleurs le seul moyen d’attirer des praticiens et des soignants et de fidéliser les équipes.
Afin d’en discuter et de poursuivre l’action, une réunion publique aura lieu le lundi 25 juillet de 18 à 20 heures, salle des Sociétés à Die.
Dioises et Diois, élus, venez nombreux !