NON AU
PROJET DE DÉCRET DE FERMETURES DE 182 BLOCS OPÉRATOIRES
Die, Aubagne, Albi, Gap-Sisteron, Paris Bellan, Briançon, Boulogne-Billancourt, Lisieux, Montluçon, Champagnole, la plupart des hôpitaux bretons… sont face à des menaces de destructions partielles ou totales de services chirurgicaux. C’est l’escalade ! Après le rapport Vallancien qui s’en prenait à 113 blocs opératoires, dont certains sont déjà fermés, un projet d’arrêté de fermeture de182 blocs opératoires, pratiquant moins de 1500 actes annuels, en préparation depuis trois ans, n’attend plus que sa parution au Journal Officiel de la République Française (JO).
Le Collectif de Défense de l’Hôpital de Die, réuni publiquement le 26 octobre 2009, condamne fermement ce projet d’arrêté, comme l’a fait la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité. Une nouvelle fois, l’idéologie dominante de restructurer et de concentrer les structures sanitaires sévit. L’intérêt des personnes et des territoires est bafoué. Les personnels, les usagers, les élus locaux ne sont pas consultés. L’accès égalitaire à une santé de proximité n’existe plus.
C’est l’application pure et simple de la loi Bachelot que nous avons condamnée et dont nous demandons le retrait.
Il faut donc poursuivre la résistance et la
mobilisation. La signature de la carte-pétition qui vient d’être lancée ce 26
octobre constitue une première riposte. L’objectif est d’atteindre 4000 cartes
signées.
Adressée au Directeur de l’ARH, celle-ci indique notamment : « … aucuns moyens nouveaux n’ont été attribués à l’Hôpital de Die, tant pour la maternité que pour les autres services. La situation est ainsi devenue insoutenable, intolérable. Comment répondre aux besoins de la population si les effectifs médicaux et non médicaux ne le permettent pas ? Comment répondre aux besoins si les moyens financiers nécessaires ne sont pas donnés ?
Il est de votre responsabilité d’assumer jusqu’au bout votre décision (de maintien de la maternité NDLR).
A cette fin, je demande les moyens humains et
financiers pour que la maternité fonctionne dans de bonnes conditions ;
pour que la chirurgie d’urgence puisse être opérationnelle 24 h/24 et 7j/7
toute l’année ; pour que tous les services aient le nécessaire.
Je demande aussi le recrutement du second chirurgien et du radiologue.
Je demande enfin la restructuration et l’extension, dans les meilleurs délais, des urgences, de l’imagerie médicale et des consultations externes ».
Cette carte-pétition sera proposée par le Collectif sur le marché du samedi 31 octobre 2009 à partir de 10 heures.