2 avril 2011: Santé, Hôpital : Un mouvement unitaire jamais vu

Répondant à l’appel de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximités, 102 organisations nationales et 119 organisations régionales et locales appelaient à cette journée d’action du 2 avril. Du jamais vu.

Les manifestants étaient des dizaines de milliers dans plus de 60 localités de France, souvent devant les ARS et les chefs-lieux de départements.

Pour la Drôme, le Collectif de Défense de l’Hôpital de Die et la CGT Santé avaient appelé à un rassemblement départemental devant l’hôpital de Die, suivi d’une manifestation jusqu’à la Sous-Préfecture où une délégation a été reçue par M. le Sous-préfet de Die et le représentant de la direction territoriale de l’ARS.

Chacun a bien senti le poids des 500 manifestants dans le rapport des forces entre usagers,  salariés, élus et les représentants du gouvernement.

On peut mesurer la mobilisation au regard du nombre de personnes, sachant qu’il s’agissait d’une action nationale.

La population a bien compris que le sort de son hôpital et de sa santé dépendait de la force du mouvement national unitaire contre la loi Bachelot notamment, même si, à Die, pesait fortement les échéances futures : Le renouvellement des autorisations de fonctionnement pour la maternité et la chirurgie au 1er août 2010.

La décision devant intervenir dans les mois qui suivent, d’autres actions devraient suivre à n’en pas douter.

Les représentants du collectif de Défense de l’Hôpital de Die et de la CGT santé de la Drôme, le Maire Die, le président de la Communauté de Communes, le Conseiller général de Die ont pris tour à tour la parole. Philippe Leeuwenberg invitant M. Morin, Directeur de l’ARS Rhône-Alpes, à participer au débat public sur la santé, initié par l’Espace Social et Culturel du Diois. En effet, il est plus facile de rencontrer les élus pour vendre un projet de restructuration que de débattre au grand jour d’une question qui concerne toute la population.

Il est un fait certain que l’abrogation de la loi Bachelot devra faire place à une loi dont l’un des piliers sera  la démocratie.



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