Hôpital de Die : Rappel aux autorités.

Au Congrès des Maires de la Drôme, le 27 octobre dernier, Bernard Buis, Conseiller Départemental, a interrogé le Préfet de la Drôme sur le devenir de la maternité. Le sous-préfet de Die a été chargé de la réponse.

De quoi inquiéter.

En effet, après avoir indiqué que ni la chirurgie, ni les urgences n’étaient concernées (permettez-nous d’en douter !), pour la maternité, il a indiqué que les postes de gynécologues-obstétriciens publiés n’avaient eu aucune candidature.

Evidemment, comme nous le répétons à l’envi depuis des années, comment des praticiens hospitaliers peuvent-ils demander un poste à l’hôpital de Die, sachant que les autorisations de fonctionnement pour la maternité et pour la chirurgie s’achèveront au 31 décembre 2017? Ils n’ont aucune garantie sur le long terme.

Rappelons tout de même qu’il y aurait eu trois candidatures si les autorisations avaient été attribuées pour cinq ans. Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

Rappelons également que le centre hospitalier de Privas a, lui, obtenu des autorisations de cinq ans. Pourquoi ce qui est possible à Privas ne le serait pas à Die !

La réalité, c’est la volonté de mettre en œuvre insidieusement toutes les conditions pour une fermeture.

Mais nous ne laisserons pas faire. D’ores et déjà, le Conseil d’administration du Collectif, réuni le 6 novembre dernier, a décidé d’une manifestation le samedi 2 décembre 2017 à 10 heures devant l’hôpital. Pour en discuter et s’organiser, rendez-vous tous les lundis soir de 18 à 19 heures au café de Paris à partir du 20 novembre.

Rappelons aussi, compte tenu de « l’exception géographique », de l’attachement de la population, de la sécurité des personnes, du risque de « perte de chance » avec les temps de parcours, les pouvoirs publics devront y regarder à deux fois avant de prendre leur décision. Rappelons avec force que la sécurité est du ressort des préfets dans les départements. En cas de problèmes engageant le processus vital des personnes, qui serait responsable ? Pour nous, poser la question c’est y répondre : le préfet, représentant le gouvernement qui décide de la politique de santé publique dans tout le pays !

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