Pour la première fois depuis au moins dix ans, le directeur par interim du centre hospitalier de Die (M. Bernard, directeur de l'hôpital de Valence) a informé en réunion qu'il ne demanderait pas le renouvellement des autorisations de fonctionnement de la maternité (et de la chirurgie?). Ce monsieur, bon soldat de l'Agence régionale de santé, se moque-t-il de la population Dioise ? Aucune alternative crédible n'existe pour assurer la sécurité des parturientes et des urgences vitales nécessaires à tout un chacun. Après avoir fait courir la rumeur aussi irréaliste que malhonnête de la construction d'un nouvel hôpital, le masque tombe et l'objectif recherché aussi : rapatrier les parturientes, le personnel hospitalier et les dotations financières sur Valence.
Le personnel des autres services qui travaille dans des conditions indignes du fait des économies permanentes voulues pas nos gouvernements depuis des dizaines d'années ne verrait en rien ses conditions s'améliorer avec une telle politique (et la façon de procéder qui va avec). Comme dans beaucoup d'hôpitaux en France les syndicats arriveront-ils à défendre les conditions de travail du personnel ?
Du côté de nos élus, nous attendons toujours que la députée Célia Delavergne prenne position. Rappelons que depuis 30 ans, tous les députés et sénateurs, quel que soit leur bord politique ont toujours défendu l'ensemble des services de l'hôpital de Die. Il semble incongru que la députée de notre circonscription ne prenne pas position pour les services de maternité et de chirurgie tant les conséquences d'une fermeture seraient désastreuses : sécurité sanitaire non assurée, attractivité dégradée (que ce soit pour le tourisme ou l'installation de nouveaux habitants), etc.
Depuis 30 ans, ce sont toujours les mobilisations de la population au côté des élus locaux qui ont convaincu les pouvoirs publics. Ne laissons pas ses acquis s'envoler et restons mobilisés.
Le collectif reste mobilisé et vous invite à nous faire part de toutes vos idées (collectifhopitaldie26@gmail.com) pour faire entendre la volonté des habitants de vivre ici sans être considéré comme des sous citoyens. Nous appellerons rapidement à une manifestation.