Ne nous laissons pas abuser !

Le 13 mars 2015, sur le site du Sénat, pour aller dans le sens du rapport de la Cour des comptes, on peut lire notamment :  "La dotation en personnel des établissements de santé ne doit pas s'évaluer exclusivement au niveau local, mais doit être analysée au regard de ce que les comparaisons avec les pays voisins font apparaître comme une spécificité française : la dispersion des moyens techniques et humains entre un nombre élevé d'établissements au demeurant de taille réduite."

Si on lit bien, c’est dans les hôpitaux de taille réduite qu’il faut puiser pour donner des moyens techniques et humains aux plus grands hôpitaux.

Ainsi, par exemple, parce que l’hôpital de Valence manque de moyens, il faudrait fermer celui de Die et d’autres!

Car, n’en doutons pas, si la maternité fermait, la chirurgie suivrait, comme à Valréas et ailleurs, et nous nous retrouverions vite avec un hôpital sans urgences.

C’est prendre le problème complètement à l’envers. Il faut donner à l’hôpital de Valence les moyens techniques et financiers pour assurer une véritable coopération avec les hôpitaux de son secteur. C’est ce qui s’est passé pendant treize ans pour l’anesthésie, grâce à la compréhension du Centre Hospitalier de Valence, qui a obtenu des moyens pour assurer la continuité de l’existence de notre hôpital. Pas d’anesthésiste, pas de chirurgie et donc plus de maternité.

Avec la loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoires), qui est toujours en vigueur, ce sont les petits qui doivent aider les plus gros qui n’ont pas les moyens !

C’est pourquoi, nous ne voulons pas opposer Die, Crest et Valence, mais demander pour ces hôpitaux les moyens de leur bon fonctionnement, pour coopérer à intérêt réciproque.

Défendre notre maternité, c’est défendre tout notre centre hospitalier ainsi que son personnel dévoué et proche des patients, des parturientes.

Ne nous laissons pas abuser!

La manifestation du 11 avril pour que vive la maternité a une dimension qui dépasse celle du Diois.

Haut de page